Le groupe GONZALES est leader français en conception, fabrication et intégration d’équipements industriels. Avec 300 personnes réparties entre la France et la Roumanie, le groupe GONZALES réalise un chiffre d’affaires 2016 consolidé de 40 millions d’€, en progression régulière depuis 2003. Filiale du groupe GONZALES, spécialisée en électricité, automatisme et hydraulique, Gonzales SEVMHY est dirigée par Guillaume DESCOT. Elle intervient en particulier sur la cobotique (intégration des robots collaboratifs) et les économies d’énergie. Point avec son dirigeant Guillaume DESCOT.

Un développement par croissance externe

P1000847 [1600x1200]C’est en 1971 qu’André GONZALES crée Gonzales Frères en Isère avec pour cœur de métier l’usinage de grande dimension (14 m de long et 4,5 m de haut pour le fraisage, 3m de diamètre et 2,5 m de haut en tournage).

Le développement du groupe GONZALES s’est effectué par rachat de nouvelles structures pour devenir autonome sur la conception, la réalisation et l’intégration d’équipement industriel.

Le groupe GONZALES a intégré progressivement les métiers de la mécano-soudure à forte valeur ajouté à Allonzier-la-Caille (74) en 1995 (Gonzales CMA), de l’électricité, l’automatisme et l’hydraulique à Toussieu (69) en 2006 (Gonzales SEVMHY), et de la maintenance de machine-outil à Saint Etienne (42) en 2011 (Gonzales EPM5) avec de grandes capacités de levage.

Damien Gonzales, le fils du fondateur et Président du Groupe aujourd’hui, a créé en 2005 la première entité en Roumanie (Gonzales GMP) spécialisée dans la mécanique, l’usinage et le montage mécanique et aujourd’hui composée de 60 personnes, suivie en 2014 par une  deuxième entité (Gonzales Energom), spécialisée en câblage d’armoire, intégration tôlerie et automatisme, qui compte aujourd’hui 100 personnes.

2 axes prioritaires de la cobotique et des économies d’énergie

Gonzales SEVMHY est passé de 19 personnes en 2006 lors du rachat à 37 aujourd’hui et travaille actuellement sur les axes prioritaires de la cobotique et des économies d’énergie. Leurs développements reposent sur la montée en compétence par l’intégration de nouvelles personnes et la formation des personnes actuelles. Nous avons notamment développé le service contrôle commande et comptons aujourd’hui 5 automaticiens, 3 ingénieurs au bureau d’études et 5 câbleurs !

Un robot collaboratif est en contact avec plusieurs utilisateurs et parfois même d’autres robots. Cela pose des questions importantes de sécurité, d’autant plus qu’aujourd’hui les produits vont plus vite que la règlementation ! Pour éviter qu’ils soient un danger, les robots collaboratifs sont réservés aux déplacements et assemblages de composants, avec plus ou moins de précision et de répétabilité selon les modèles. Aujourd’hui, nous avons aussi dû devancer le législateur et investir dans un robot pour faire des essais pour les clients. En effet, les robots collaboratifs ne sont pas concernés par la directive machine et les bureaux de contrôle ne peuvent pas certifier une machine avec un robot-collaboratif…

Notre cœur de métier repose donc sur la partie instruction, sécurité, et validation de l’intégration de l’équipement pour apporter la bonne solution à nos clients. Comme vous pouvez le constater pour SEVMHY, l’usine du futur est bien réelle !

Nous travaillons également sur les économies d’énergie. En tant qu’intégrateur, nous pouvons remplacer l’ensemble de la partie contrôle-commande des presses à injecter de gros tonnage, supérieur à 900 tonnes. Notre kit de contrôle vient se greffer sur les équipements d’ancienne génération âgés de 10 à 20 ans, souvent très robustes sur la partie mécanique et hydraulique mais obsolètes sur la partie contrôle commande. Les gains de consommation d’énergie sont de 40 à 45% ! Sur des machines qui consomment 60 k€ à 80 k€ par an d’électricité, l’impact financier est énorme, notamment pour les industriels d’Espagne où l’électricité est plus chère qu’en France.

Un enjeu fort : le maintien des compétences et l’attractivité de nos métiers

 En plus de la cobotique, un enjeu principal est que nos six filiales en France et en Roumanie prennent des marchés de plus grande envergure et sur de nouveaux secteurs d’activité. Cela se fera grâce à la montée en compétence technique, opérationnelle et organisationnelle.

Nous développer à l’international est également une  priorité. Sur le même modèle que la Roumanie, le groupe Gonzales se développe au Vietnam.

Un autre enjeu est le maintien des compétences et l’attractivité de nos métiers. Même si nous avons embauché 10 jeunes en alternance dans nos 4 filiales françaises, recruter des jeunes en usinage, par exemple, est très difficile, car les métiers techniques et opérationnels ont été dévalorisés depuis 20 ans.

D’où l’intérêt pour nous d’être bien visible sur le salon INDUSTRIE Lyon 2017 ! En allant voir l’usine reconstituée SMILE, les jeunes pouvaient nous rendre visite sur notre stand pour y découvrir nos métiers !

Témoigner de la réalité de l’industrie du futur au salon INDUSTRIE Lyon 2017

Notre présence avait pour objectif de mettre en avant notre capacité à proposer l’intégration complète d’équipements industriels avec un angle particulier sur la robotique collaborative. Nous avons présenté sur notre stand de 12 m² deux impressionnants ilots robotisés qui témoignaient de la réalité de l’industrie du futur et ont pu déclencher, je l’espère, des vocations chez les plus jeunes !

Notre politique commerciale repose sur les salons professionnels tels que le MIDEST à Paris, le salon du ferroviaire à Lille, le salon du nucléaire WNE au Bourget  et le salon INDUSTRIE à Lyon !

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