Avec son bac en poche, Maxime fait le choix de rejoindre l’armée de terre. Il fait l’école des sous-officiers et devient sergent avec la fonction de chef de pièce d’artillerie.  A 27 ans, il est aujourd’hui en 2ème année de BTS Maintenance des systèmes de production à l’iri. Féru de sport…mais aussi de jeux vidéo, de cinéma et de moto, il découvre l’univers de l’industrie. Son nouveau métier lui permet d’être reconnu et apprécié par ses clients et son entreprise. Et pour lui c’est important !

Après l’armée, comment as-tu choisi l’industrie ?

Quand on fait 5 ans d’armée, on a la chance de pouvoir bénéficier d’une année de reconversion en fin de parcours. Au cours de cette année, j’ai pu découvrir de nombreux métiers mais aussi suivre la formation FIMO marchandise, j’avais déjà mon permis poids lourd. Ensuite mon oncle m’a proposé de visiter son entreprise de fabrication de chaux.  C’est là que j’ai découvert le métier de technicien de maintenance et que je me suis dit que ça pourrait me plaire. Et j’ai décidé de faire le BTS Maintenance des systèmes de production à Lyon à l’iri, le centre de formation d’UIMM Lyon. Mon alternance se passe chez Sixaxis à Meyzieu, une entreprise spécialisée dans la maintenance de machines industrielles. On est en quelque sorte le service maintenance de clients qui n’ont pas les moyens ou l’utilité d’intégrer ce service. Mon cœur de métier, c’est la maintenance préventive.

Et qu’est-ce qui te plait dans ton nouveau métier ?

J’ai toujours aimé bricoler, j’ai appris avec mon père… tout ce qui est manuel me plait et je suis plutôt doué… je savais que je pourrai être bon dans mon travail. Ce que je n’ai pas su être au tout début de mon parcours à l’armée, car je n’étais pas dans mon domaine de spécialité. Bien sûr, j’ai comblé rapidement mes lacunes. Je formais bien mes soldats et j’aimais ça. La majorité n’avait pas de diplômes et je les aidais à s’élever. Mais il y a peu de reconnaissance du travail accompli à l’armée surtout de la hiérarchie. Mon nouveau métier, c’est différent…très pragmatique et concret. Si je fais bien mon travail, ça se voit immédiatement et il y a une reconnaissance du client, de mes collègues… Ce que je fais rend heureux mon maître de stage et moi ça me rend heureux.

Quelle image de l’industrie ?

En fait, avant de démarrer, je n’avais pas trop d’avis sur l’industrie. Je n’imaginais pas que l’industrie était aussi présente en France. Les médias et leurs discours faisaient penser qu’elle avait disparu. Je me rends compte maintenant qu’il y a énormément d’industrie en France. Avec mon métier et toutes les entreprises qu’on visite chaque jour, je vois bien que ce n’est pas le cas.

Et demain ?

Sixaxis ne fait pas que de la maintenance, ils proposent aussi des équipements mécaniques, des petits robots six axes. Et comme ils ont une réputation d’entreprise consciencieuse et professionnelle, cette activité leur ouvre de plus gros contrats et l’entreprise se développe. J’aime mon travail de maintenance, mais j’aime aussi observer comment ces robots fonctionnent, c’est assez plaisant. Même si je n’ai pas envie d’être programmateur à temps plein, installer ces équipements me plait bien, c’est une véritable étude mécanique : choisir le meilleur endroit, le meilleur angle pour optimiser le fonctionnement.  C’est intéressant ! Et puis comme ça, je participe à tous les projets de l’entreprise.

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