Le moteur quand on s’engage dans une démarche RSE* c’est d’abord la pérennisation de l’activité. Mais au-delà les dirigeants, à l’heure de la décarbonation de l’industrie font le choix de la RSE souvent par conviction personnelle. Témoignage d’acteurs engagés.

Le rôle sociétal de l’entreprise

« Le sujet de l’environnement devient critique. On ne peut pas rester sans rien faire. L’entreprise est un acteur politique qui a des marges de manœuvre pour faire bouger les lignes. Nous devons initier des prises de conscience individuelles à notre échelle » explique Nicolas du Merle, dirigeant d’ACMR. Cette TPE de mécanique générale et de précision vient tout juste d’engager une démarche RSE avec une priorité, l’environnement. Les dirigeants de Lightair sont eux aussi sensibles au sujet environnemental. Pour Mathilde Branché, responsable communication de cette entreprise spécialisée dans l’affichage grand format : « La RSE est une priorité depuis la création de Lightair en 2012. Elle est de plus en plus ancrée dans les entreprises. La RSE n’est pas une obligation, mais c’est un devoir ».

Une dynamique qui n’est pas nouvelle

LightAir Dissidentia Project 80© G Perret

          Les ateliers Light Air © Guillaume Perret

Pour répondre aux demandes de ses clients qui veulent savoir désormais ce que deviennent leurs affiches après leur dépose, Lightair travaille sur leur seconde vie pour les transformer en cabas, sacs ou autres objets avec des entreprises locales. L’ambition est de pérenniser « l’après », de créer des passerelles de recyclage automatiques en proposant plusieurs pistes aux clients. Cette démarche fait partie à présent de la chaine de valeur de Lightair. De son côté, ACMR vient de terminer un pré audit RSE mené avec UIMM Lyon : « Nous sommes déjà bien avancé sur le traitement des déchets ou encore la dimension sociale, mais nous n’avons rien formalisé. Nous devons y travailler » constate Nicolas du Merle.

La technique des petits pas 

Nicolas du Merle veut avancer pas à pas. « Nous sommes une TPE et nos ressources doivent être utilisées à bon escient dans un contexte stable. Je ne veux pas m’engager dans un process lourd pour une certification qui peut couter cher… Je veux me projeter avec un label qui a du sens pour mes clients, partenaires, collaborateurs dans un cadre structuré mais souple qui favorise la progression ».

dumerle

Nicolas Du Merle – Dirigeant d’ACMR

L’entreprise Lightair privilégie elle aussi une approche pragmatique qui s’appuie sur les petites réalisations au quotidien ». Un comité dédié à la RSE a été créé avec des collaborateurs sensibilisés au sujet. Ils ont listé et priorisé les actions et les ont formalisées dans un document « guide ». « Nous nous sommes donnés 5 ans pour réaliser nos objectifs. Chacun a son niveau doit s’impliquer, tri des déchets, covoiturage… Les grands changements commencent par les petites tâches… »

Quand le smart accompagne la RSE

INOUID imagine des solutions smart et des objets connectés pour que l’industrie puisse tirer parti des data industrielles. Précurseur, l’entreprise intègre la RSE dans ses offres avec plusieurs objectifs : améliorer la qualité de vie et la sécurité au travail, à l’instar de ces chaussures connectées qui informent en temps réel de la chute d’un salarié ou de conditions dangereuses, mais aussi, grâce à des outils de maintenance prévisionnelle, optimiser l’efficacité des process en évitant les casses prématurées et le gaspillage, réaliser des économies d’énergie et améliorer la productivité. L’ambition d’Inouid est bien de lier progrès sociétal et environnemental avec le renouveau de l’industrie.

*Responsabilité Sociale des Entreprises

Le savez-vous ?

Il existe une multitude d’aides au financement au projet de RSE tant au niveau de l’État ou des collectivités locales.

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